Centrafrique: En attendant le vote des bêtes sauvages .
La Centrafrique est-elle un Etat souverain ? Si oui, comment comprendre l'agression perpétuelle de son territoire par une bande de voyous, dirigée par ce criminel de Joseph Koni? C'est vraiment avec un pincement de coeur que je convoque les autorités militaires de notre pays à une conscience nationale. C'est peut-être à jamais le moment de montrer ce qu'être Centrafricain. Nous n'allons pas continuer de rester passifs pendant que ces désoeuvrés étrangers bûlent nos maisons, emportent nos biens, violent nos mamans, nos soeurs. C'en est trop. L'heure est à la justice. Le gouvernement de Bangui n'étant pas encore démissionnaire a tous les intérêts d'assoir l'autorité de l'Etat sur tout l'étendu du territoire national. Je fustige aussi la surprenante passivité de la communauté internationale devant le massacre de mes compatriotes par une bande d'étrangers. Je me donne le droit d'interroger réellement le rôle de la mission des nations unies en Centrafrique. Suffit-il de rouler les grosses voitures dans la ville désolée de Bangui et à la fin du mois faire des rapports mensongers pour se faire des fortunes? Sachez que vous serez jugés vous-mêmes par le tribunal de votre conscience.
En attendant le vote des bêtes sauvages, les Centrafricains et les Centrafricaines doivent déjà penser à mettre la question de la souveraineté et de la sécurité nationales de la RCA au coeur des compagnes électorales. Je voudrais mettre en garde ces politiques, qui par leur goût assoifé du pouvoir risqueront de perturber encore la relative paix du peuple centrafricain, de bien vouloir s'entendre entre eux et proposer un projet de société réfléchi. Sachez-le bien: l'histoire d'un peuple ne s'écrit pas dans le sang, mais plutôt dans le sens.
Fr. Justin op.
En attendant le vote des bêtes sauvages, les Centrafricains et les Centrafricaines doivent déjà penser à mettre la question de la souveraineté et de la sécurité nationales de la RCA au coeur des compagnes électorales. Je voudrais mettre en garde ces politiques, qui par leur goût assoifé du pouvoir risqueront de perturber encore la relative paix du peuple centrafricain, de bien vouloir s'entendre entre eux et proposer un projet de société réfléchi. Sachez-le bien: l'histoire d'un peuple ne s'écrit pas dans le sang, mais plutôt dans le sens.
Fr. Justin op.